Cascades
Longtemps considérée comme le berceau de l'humanité, l'Afrique possède une culture très riche qui s'exprime de diverses manières à travers la musique, les langues parlées, l’architecture, les ethnies, les festivités et même la gastronomie.
Pour les épris de la musique locale accompagnée de danse traditionnelle poser vos valises dans ces trois pays.
Au nord du Togo, la musique est au cœur des rites spirituels. Elle célèbre soit la grandeur ou la force. Chez les Bassar, le Thiol ou t'bol signifie la danse du feu.
Elle est dansée par l'initié pieds nus dans un foyer de feu devant les membres les plus privilégés du clan. C'est une longue cérémonie qui peut durer de 23h à 6h du matin.
Le chant qui accompagne la danse est fredonné par un initié.
Dans le sud du pays, la musique sert à calmer les tensions. Par exemple, si deux familles ne se supportent pas, les griots des familles respectives composent une chanson en tenant compte des erreurs de l'autre famille.
Le griot se contente de chanter publiquement son chant dans le cadre d'une grande cérémonie sans mentionner le nom de l'autre famille. Mais la personne concernée comprend rapidement que les paroles lui sont dédiées ; ce qui donne droit à une réplique de l'autre partie.
C'est aussi drôle que enfantin et ces chansons existent encore aujourd'hui.
La musique ancestrale du Ghana est principalement jouée pendant les festivals. Il y en a qui sont interprétées à l'aide des mains ou castagnettes et encore mieux tambour, la population peut danser sur le même rythme durant un long moment.
La musique est tellement culturelle que les œuvres de certains artistes sont exposés au musée.
La musique traditionnelle du Bénin est le symbole même de la divinité vaudou. Elle est au centre de chaque festival avec des paroles en langue traditionnelle Fon. La musique béninoise est un mélange de messages clairs au rythme du jazz accompagné de tamtam et d'autres outils ancestraux. On arrive à sentir un peu de vaudou à travers le rythme, les paroles, la langue et la danse dans les chansons modernes.
Pour les amoureux de langue et de la religion, le Togo ne vous décevra pas. La langue « Éwé » ou « Évé » est la plus parlée dans le sud du pays. Elle est principalement utilisée en tant que langue de communication surtout dans le sud. L'Éwé s'écrit à l'aide de l'alphabet latin ajouté à quelque lettre. En plus de l’Ewé, ces pays ont des langues officielles et nationales. Le Togo compte environ 53 langues. Le français demeure le plus utilisé dans presque toutes les régions. Les langues nationales sont l'éwé et le kabiyè. Les langues comptant plus de 100 000 locuteurs totalisent 5,8 millions de personnes. Près de 83 % de la population togolaise sont : Éwé, Kabyè, Ouatchi, Mina, Tem (Kotokoli), Moba, Go (urma, Lama, Akposso, Aja, Bassar (Ntcham), Nawdm, Ifè et Yorouba. Une chose est sûre, vous parlerez l'éwé avant de partir, c’est une langue pas trop compliquée et la plus parlée. La religion la plus pratiquée est le christianisme. En dehors de cela, il y a aussi l'islam et l'animisme. L'animisme est le propre du pays avant l'arrivée des colons. Aujourd’hui cette religion bat toujours son plein surtout dans les villages.
Tout comme le Togo, le Bénin a le français pour langue officielle. Cependant, les langues les plus couramment parlées sont le fon, mina, le yoruba, le baatonu et le dendi. Le fon se rapporte un peu à l’éwé du Togo. Il y a juste l'accent et la tonalité qui diffèrent. La religion la plus pratiquée au pays reste l'animisme. Le Bénin reste l'un des pays d'Afrique les plus enracinés dans sa religion. Aujourd’hui on assiste à des fêtes de divinités qui consiste à un appel à l’union, un retour à la source et une opportunité de recevoir les bénédictions auprès des plus âgés.
Le Ghana compte au moins 80 langues nationales à part l'anglais. Après l'éwé, la plus prisée est l'ashanti. Une langue qui appartient au groupe ashanti. Elle est parlée par 3.820.807 personnes et représentent 16% de la masse linguistique du pays. Numériquement, elle est la première langue locale du Ghana. Dieu le père, Dieu le fils et Dieu le saint esprit (la sainte trinité) est la plus vénérer au Ghana. Certes quelque région du pays reste animisme. Pour les amoureux des fêtes traditionnelles ou festivals locaux qui réunissent vieux, jeunes et adultes autour d’un même débat, soyez les bienvenues. Le Bénin a tout pour plaire dans ces fêtes. C’est l'occasion de faire un tour aux stands des statuettes accompagnées d'histoire des divinités. Chaque ethnie à sa fête en raison de son rôle.
Le nord du Bénin rend gloire au vaudou gaani (le dieu de la joie) l’hors de la fête de gaani pour la prospérité économique, la paix, l'amour et la joie accordé. Dans le sud du pays, chaque 10 janvier est chômé et payé en l'honneur du grand festival national du vaudou dangbé (serpent python).
C'est la seule fête où il est possible pour le Béninois de se voir réaliser ses vœux de succès économique, de santé et de longévité.
Il suffit de suivre à lettre les recommandations du (bokonon), un être doté de pouvoirs de devin et de guérison et du fa (l’oracle). Mise à part la fête des divinités, le Bénin célèbre aussi la fête de l'igname chaque 15 août.
C'est un buffet gratuit de foufou à volonté. L'union est aussi au cœur des festivals, c'est d'ailleurs le but des festivités.
La ville de grand popo accueille tous les natifs de xwla et xweda pour la fête du nonvitcha (frères unis). La toute première intention de cette fête est de réunir les frères d'une même ethnie qui sont repartis dans les pays voisins ou à l'étranger. Nonvitcha est le symbole de la fraternité et l'unité béninoise.
Le Ghana célèbre ces chefs traditionnels du Nord-est lors du festival Feok. C'est l’occasion de rappeler à la population ainsi qu'au dirigent à recourir à la paix, de régler amicalement les sujets épineux et demander la faveur des dieux. C'est un festival riche en culture et en musique.
Dans le nord du Togo précisément à Kara, le festival qui domine a pour but de prouver sa force et son appartenance à un groupe d'initié : l'evala. Au cours de cette cérémonie, les hommes sont appelés à combattre et le gagnant prouve qu'il est assez mâture pour se prendre en charge et par la même occasion se marier.
Au sud, les festivals sont multiples et concernent les récoltes.
C'est le tour des amoureux de la gastronomie africaine.
La cuisine togolaise est très reconnue dans la sous-région pour ces plats savoureux. Voici quelques plats que vous dégusterez sûrement au Togo. La pâte ou akoumè est généralement servie avec de diverses sauces entre ademè, gboma ou fetri. Dzinkoumè est la plupart du temps un plat consommer dans les couvents, c’est-à-dire le met des clans religieux dans le culte animiste. Soyez sans crainte, en consommer ne fait pas de vous un adepte. Ces plats sont accompagnés de la boisson local sobabi du sud ou tchoukoutchou du nord communément appelé apéritif.
La cuisine Ghanéenne est basée sur le manioc, la banane Plantin, l’igname le maïs et le haricot. Cette sélection est basée sur chaque apport en nutrition que contient l’aliment. Le pays est surtout réputé pour sa pâte au manioc. C'est un plat servit avec la soupe ou sauce de poisson. Ensuite pour un deuxième plat, il y a le jollof Rice.
Un mélange de viandes de riz et de légume cuit instantanément dans la même marmite. C'est un véritable régal. Ensuite vous avez le bankou que vous pouvez accompagner avec la sauce de gombo. N’hésitez surtout pas à manger avec les mains, c’est l’Afrique dans toute sa grandeur.
Le Bénin est très varié en cuisine. Les gens du sud mangent la pâte et ceux du nord l'igname. Deux aliments super-riches. La cuisine béninoise est aussi constituée d'ablo. Un dérivé de maïs et du riz cuit grâce au vapeur qui se mange avec une sauce tomate et du poisson ou poulet.
Vous devez goûter ce plat avant de mettre les voiles. Il y a aussi le ragoût fait à base d'igname ou le taro. C’est un mixte de tubercule légume et viande ou poisson et d'épice à la fois aromatique et délicieuse.