Comme tous les pays au monde, les pays africains ont su préserver un mode de vie et un savoir-faire faire presque unique dont seront témoin les générations futures. Allons à la découverte de ces choses dont hériteront la descendance.
Le Ghana a sa petite chose sacrée à laquelle ne déroge aucune civilisation. Célèbre pour son or, il reste une destination phare en Afrique de l’Ouest. Doté d'un patrimoine architectural inédit même si ces derniers sont remplis d'histoire triste. Essentiellement riche d’histoire de l’esclavage, le pays a réussi à dépasser ces moments et à en faire un lieu de ressourcement. Le Ghana possède une culture riche en ancienneté au point où chaque objet a une place sociale indiscutable.
Les pagnes « kente » sont réservés aux événements heureux : mariage, dot, anniversaires pour ne citer que ceux-là. Ce sont des tissus particuliers qui sont reconnus par leur qualité et beauté. Les perles sont portées pour accompagner le pagne kenté.
Elles ne sont pas portées n'importe comment et par n'importe qui. Les perles sont transmises de génération en génération et possèdent des bénédictions et pouvoirs divins. Elles sont faites à base de bauxite, coquillage, verre de cuivre etc...
Les bijoux en or sont associés à des symboles culturels propres au pays.
Les mariages traditionnels ghanéens sont célébrés conformément à la tradition. C'est d'ailleurs le plus répandu. La famille de l'homme consent à verser la dot à la famille de la future mariée. Bien avant la cérémonie, la jeune fille est étudiée sous toutes ces formes,
partant de ces convictions religieuses à sa réputation.
C’est rassurant pour la famille de savoir qu'il confie leur garçon à une fille responsable. Autrefois, les parents arrangeaient eux même le mariage. À cette époque, les fréquentations étaient interdites par les parents afin d'assurer un meilleur lendemain à leurs enfants. Aujourd'hui, les pratiques restent quasiment les mêmes sauf que la possibilité est offerte aux futurs conjoints d'apprendre à se connaître avant le grand jour. C'est ainsi que les parents garantissent la paix chez leurs enfants.
Au pays des Amazones du Dahomey
Considéré comme le berceau des traditions et des cultes ancestraux, le Bénin est formé de divers groupes ethniques qui rendent sa culture plus intéressante.
La ville de Ouidah garde au chaud dans ses musées, le parcours des rois. Ces histoires sont aussi des recommandations pour la génération à venir. Cette même ville regorge la vie traditionnelle du pays. Le vodou « Dan » est préservé par les Béninois.
Ils vous permettront de voir les serpents, de prendre des photos avec mais sans entrer dans son temple sacré. Mis à part la religion, il y a aussi des fêtes traditionnelles qui feront de vos moments, des instants de découverte et de loisirs mais encore de dégustation si vous le souhaitez.
Le mariage traditionnel du bénin est connu sous le nom de la dot. Il s'agit d'un lot de présent que le futur mari offre à sa future femme en présence de sa famille et de ses amis. Tout cela dans le but de demander sa main. Loin d'être un moyen d'acheter la femme, c'est plutôt un geste de reconnaissance pour la bonne éducation donnée à la jeune fille. C'est ce que le béninois appelait dans le temps le mariage coutumier. À notre époque, il est plus considéré comme un pas vers le mariage et non un mariage complet. Il y a des objets qui ne doivent jamais manquer dans la dot. La dot est toujours composée de cola, sel, pagne dans bassin, bijoux en or boissons locales et manufacturées. Le cola est dédié aux ancêtres pour demander de bénir les entrailles et les finances de l'époux.Le sel est utilié dans la cuisson pour les invités le même jour et la boisson fabriquée pour accompagner le repas. Les pagnes sont ramenés par la jeune fille dans son foyer. La somme sur la dot est remise à la femme pour compter ce qui manque de la dot pour son foyer.
Le Togo: pays hospitalier et des réligions
Le patrimoine culturel du Togo est lié au culte vodou, aux fêtes traditionnelles, à l'architecture des vieux musées et cathédrales et même au mariage traditionnel. Le quotidien de la population locale est consacré au culte animiste.
À Togoville par exemple, vous verrez des fétiches presque dans chaque quartier et même devant certaines maisons.
Dans la ville de Kparatao, vous assisterez à des offrandes aux tombes des guerriers dans certaines maisons.
L'ancienne capitale du Togo, Aneho est pleine d'édifices qui témoignent de la période coloniale autour du 19ème siècle.
À kpalimé, la cathédrale allemande a connu les premières récoltes de café cacao.
Un peu plus loin sur la route de kpalimé, faites un détour au château viale. Depuis 1975, il est une résidence présidentielle. Pour la petite histoire, la colline sur laquelle est construit le château a été découvert par l'allemand Viale qui décide ensuite de le construire en raison de la magnifique vue qu'elle offre sur la ville.
Ainsi bâtit lors de la 2eme guerre mondiale en 1945, il lui attribua son nom.
La région de la Kara à elle, connaît de multiples fêtes. C'est la manière douce de transmettre aux générations suivantes, les valeurs ancestrales au fil du temps. Chaque 1er samedi du mois d'avril, les habitants de Lamba de Doufelgou célèbre sintou-djandjaagou. C'est le lieu de rencontre des danses les plus typiques de ces ethnies.
Elles ont pour but de vénérer les ancêtres et surtout les remercier pour les bonnes récoltes. Ils en profitent pour implorer leur faveur pour les prochaines années.
Toujours dans la même région, les habitants de la kéran festoient autour de Tislm Difoini Oboudam. Cette réjouissance rassemble les ressortissants de la kéran en hommage aux divinités et aux ancêtres pour la récolte fructueuse.
Commémorer chaque deuxième samedi du mois de février, c'est le moment de rapprocher la jeunesse qui a tendance à renier sa culture grâce aux divertissements et la joie du vivre ensemble.
Au Togo, le mariage coutumier constitue même une exigence du droit familial. Sans cela il n'y a pas de mariage civil ni religieux dans certaines religions. Voilà qui rassure le maire quant à l'accord des parents. À la suite de la dot, les parents délivrent une attention au futur. C'est sur cette dernière que se base le maire pour garantir la légitimité du mariage.
Instrument de musique traditionnelle
Pour les passionnés des instruments de musique, connaître l'histoire autour de ces outils en vaut la peine.
Au Ghana, le tam-tam Djembé est un instrument de percussion. Il est composé de bois (Tech) en forme de calice sur lequel est monté une peau de chèvre ou d'antilope séché au soleil pendant des jours. Après le séchage la peau est bien tendue par un système connu de ceux qui exercent le métier.
Il se joue à main nue. Son spectre sonore est un véritable régal aux oreilles. Le djembé est joué à l'occasion des évènements culturels. Il a une sonorité unique et est facile à apprendre.
Au Bénin, le tambour zenli est l'instrument de musique le plus ancien. On s'en sert pour transmettre un message important : l'unité dans la communauté. Communément appelé vase tambour, il est fait d'argile cuite en poterie munie d'un col étroit et posé sur un coussinet.
C'est un vaste tambour qui s'accompagne de danse.
Il n'est joué qu'à l'occasion des funérailles au Sud et au centre du Benin. On le joue Avec un tissu ou un éventail en cuire que l'on frappe sur l’ouverture provoquant un son grave.
Ensuite vient le tour du tam-tam Atopani du Togo. Connu sous le nom de " vou gan" grand tambour, c'est le croisement entre dieu et tambour. Souvent joué par un initié, il met en jeu trois tambours dont chacun joue un rôle. Le plus grand sort un son plus grave, les deux petits résonnent moins que le grand.
Avec leur son unique, ils annoncent un évènement de grande envergure. C'est pourquoi on l'appelle le tam-tam parlant. Sa tonalité peut retentir jusqu'à la limite du village. Elle signale aux villageois qui sont au champ de rentrer en cas de danger ou de visite.